Le site archéologique de l’Ancienne Corinthe

Il est situé sur les contreforts nord de la colline d'Acrocorinthe, autour du temple archaïque d'Apollon. C'est l'un des sites archéologiques les plus importants du Péloponnèse avec de grands monuments mis en lumière grâce aux fouilles archéologiques.

Media items

Il est situé sur les contreforts nord de la colline d'Acrocorinthe, autour du temple archaïque d'Apollon. De vastes fouilles ont mis au jour l'Agora romaine de la ville, des temples, des fontaines, des arcades, des bains et d'autres monuments. Les investigations se sont étendues à la forteresse d'Acrocorinthe et aux établissements préhistoriques de la plaine de Corinthe. Au sud du site archéologique aménagé, les chercheurs ont découvert le théâtre, le conservatoire romain, le sanctuaire d'Asclépios et d'Hygie, des cimetières, des ateliers de poterie, le quartier franc, des monuments vénitiens et ottomans.

VISITE DU SITE ARCHÉOLOGIQUE
Le temple d’Apollon. Il domine la zone centrale de l’Agora. Le temple original, construit entre le début du VIIe et le début du VIe siècle av. J.-C. Au milieu du VIe siècle av. J.-C. à la place de ce temple, un autre, de style dorique, fut construit. Aujourd'hui, seules sept de ses colonnes restent en place. 

La fontaine Glaucé. Il doit son nom à la fille du roi de Corinthe, Créon, qui était destinée à devenir l'épouse du héros Jason. Mais le mariage n’eut pas lieu. Glaucé se noya dans les eaux de la source en tentant d’échapper aux flammes de la tunique empoisonnée que Médée lui avait offert pour se venger de Jason. La fontaine est presque entièrement creusée dans la roche. 

L’Agora. Elle se composait de boutiques, de petits temples, d'un autel et du fameux « Vima » (tribune) depuis lequel le proconsul romain s'adressait aux citoyens. À partir de 52 après J.-C., l'apôtre Paul y prêcha le christianisme et la tribune fut ainsi plus largement connue sous le nom de « Tribune de l'apôtre Paul ». 

La fontaine Pirène. Située près de la rue Lecheou, et elle possède six ouvertures (l'autre fontaine du même nom se trouve à Akrokorinthe). Le mythe veut que la fontaine naquit des larmes de Pirène, lorsqu'Artémis tua accidentellement son fils, Cenchrias. Elle prit sa forme actuelle à l'époque romaine. 

La fontaine romaine du portique sud est le plus élégant des édifices romains. Une entrée à deux colonnes menait à la salle où trônait la fontaine. Sa taille, sa position et sa décoration montrent qu'elle faisait partie d'un édifice religieux.

À l'extérieur du site archéologique principal se trouve l’odéon, construit à la fin du Ier siècle après J.-C. Il fut rénové par Hérode Atticus.

Un peu plus bas vous pourrez admirer le grand théâtre de Corinthe. Les vestiges du bâtiment de la scène, datant du IIIe siècle av. J.-C. sont encore visibles. Les tribunes du théâtre étaient estimées pouvaient pouvoir accueillir 18 000 spectateurs. Au début du IIIe après J.-C., l'orchestre fut transformé en arène romaine. 

Plus au nord, à côté des murs de la ville antique et près de la source de Lerne, se trouvent les vestiges du Gymnase et de l'Asclépéion, en grande partie creusés dans la roche. Le temple avait une nef et un porche orné de quatre colonnes doriques. 

Voir informations détaillées sur le site du Musée Archéologique de l'Ancienne Corinthe 

Une importante ville du Péloponnèse
Les premières installations humaines sur les contreforts orientaux de l’Acrocorinthe remontent à l’époque néolithique. Les habitants y avaient un contrôle absolu sur les communications terrestres entre le Péloponnèse et la Grèce centrale. Ils bénéficiaient également de l’eau potable et d’une plaine fertile. Le choix de l'emplacement était si judicieux que la colonie survécut jusqu'à l’ère médiévale. 

La grande prospérité de Corinthe commença avec l’établissement de ses colonies, principalement à Corfou et Syracuse. Corinthe devint alors la destination commerciale la plus importante de Grèce.  

Saviez-vous

Numéro de tél. du site archéologique : 27410 31207. 

Emplacement

Trouvez votre destination sur la carte interactive ci-dessous.